mardi 18 septembre 2012

Troyes (1)

Rue typique de Troyes
Bonne nouvelle ! Nous avons trouvé une petite pâtisserie à quelques coins de rue de l’hôtel où, pour 9 € nous avons eu un petit déjeuner pour 2 (sans œufs, bien entendu). Hier, à l’hôtel, c’était 15 € par personne. Méchante économie !

Puis on se rend à l’office du tourisme, on y loue deux audio-guides pour le Parcours des Chats et le Parcours des Chanoines, parcours qui nous font visiter certains quartiers de la vieille ville. Le Parcours des Chats se déroule merveilleusement bien. On s’arrête, entre autres, à la Place du Marché au Pain, à la Maison de l’Outil, à l’Hôtel de ville, etc. Des explications intéressantes nous font mieux comprendre l’histoire de cette ville. Dans la célèbre (célèbre, ici) ruelle aux Chats, on s’arrête au restaurant Les Mignardises. Délicieux même si la note à la fin du repas ne correpond pas tout à fait à ce qui est annoncé sur le menu à l’extérieur de l’établissement.

Ruelle des Chats
On poursuit la visite mais un des deux audio-guides ne fonctionne plus. Batterie trop faible ! Sur l’audio-guide encore en fonction, le 2e parcours n’est pas accessible. On retourne à l’Office du tourisme et, d’un air arrogant, le commis nous explique qu’il n’y est pour rien : on a dû frotter nos audio-guides sur nos vêtements parce que, Lui, il avait tout bien programmé avant notre départ de l’Office. Quant à la batterie déchargée, que Lui avait bien chargée, on n’avait qu’à revenir en demander un autre. Bienvenue au royame des fonctionnaires chiants ! Ce n’était pas le premier.
L'usure du temps

On se console en prenant un apéro sur une terrasse et on entre dans un resto italien où on se délecte d’une salade, d’une pizza et d’un peu (!) de vin. La journée se terminait en beauté, comme toutes les autres depuis le début de ce voyage.

Mais c’était sans compter sur notre retour à la chambre. Un appel nous informe que la situation de maman Béatrice s’est détériorée et qu’un changement d’hébergement doit avoir lieu au début de la semaine prochaine. La distance nous rendant toute action impossible, la relève sera assumée par d’autres membres de la famille. L’évolution de la maladie nous attriste et notre impuissance à intervenir nous afflige. Nous poursuivrons notre périple en attendant des nouvelles pas très réjouissantes.

Dans un tout autre ordre d’idée, nous voulons remercier les parents et les amis qui nous écrivent un petit mot à l’occasion. Ainsi, nous savons que nous sommes lus et que nos petites aventures plaisent à certains. Merci, ça encourage à poursuivre car certains soirs, comme ce soir, par exemple, le cœur n’y est pas vraiment.