Excellente nuit dans notre cellule. Petit
déjeuner de produits régionaux qu’auraient sûrement envié les moines jadis. Et
le soleil, le soleil éclaboussant de beauté.
Hospice de Beaune |
Beaune est une petite ville, à peine
22 000 habitants. On s’y sent chez soi rapidement et on en fait le tour
facilement. Ce fut une journée de farniente. Nous avons d’abord visité la
Collégiale Notre-Dame à deux pas de l’hôtel. Cette fille de Cluny, est un bel
exemple de l’art roman bouguignon. Pendant que nous examinions une fresque du
15e s., une bonne dame est venue mettre en marche l’éclairage de la
petite chapelle en nous fournissant plein de renseignements sur l’oeuvre. Le
plus beau de cette église se cache derrière le maître-autel : une
magnifique suite de tapisseries, dites de la Vie de la Vierge, commandées en
1474 et offertes à l’église en 1500.
Nous dînons sur la Place des Halles et
visitons l’Hospice de Beaune pendant plus de 2 heures. L’histoire des Hospices de Beaune a commencé en 1443 par
la volonté de Nicolas Rolin et Guigone de Salins de construire un hôpital :
l’Hôtel-Dieu. Les fondateurs ont fait œuvre de charité et acte de mécénat,
instituant ainsi une tradition qui a permis aux Hospices de Beaune de traverser
l’histoire dans des conditions exceptionnelles. Aujourd’hui, la mission se
perpétue.
Place Carnot |
Puis, nous
avons déambulé dans les rues de la vieille ville et avons terminé la journée
dans un resto où nous avons dégusté quelques pièces de bœuf charolais
accompagnées d’un merveilleux Beaune Premier cru 2002. Ça pourrait
difficilement être mieux. À la fin du repas, nous avons engagé une conversation
avec nos voisins de table, charmants Français de Reims où nous étions au début
de notre voyage. Ils m’ont remis, en souvenir, une casquette de la Champagne qui enrichira la
collection de mon ami Jacques !
Demain, on
se dirige vers Autun, plus au sud.