lundi 15 octobre 2012

Le retour

Nous sommes revenus un peu amochés de notre traversée Europe-Amérique. Des perturbations atmosphériques violentes nous ont brassés la carcasse pendant près d'une heure, peut-être un peu plus. D'après le commandant de bord, les avions plus au nord ont subi des secousses encore plus fortes. 

On a beau savoir qu'il n'y a pas de danger, que les avions modernes sont conçus pour résister à ces sautes d'humeur de la nature, il n'en demeure pas moins que, vissés sur nos sièges, on se demande quand et surtout comment ça va finir.

Dans les jours à venir, on fera le bilan de ce merveilleux voyage. On se remémorera les lieux enchanteurs, les personnes attachantes, les expériences inoubliables que nous avons vécues au cours de ces 5 semaines. Puis, on scénarisera un petit documentaire à partager avec les parents et les amis, on publiera des photos des meilleurs clichés réalisés, puis, on commencera à préparer une prochaine sortie.

Décalage oblige, on se quitte ici. À la prochaine !

samedi 13 octobre 2012

Le Château de Chantilly dans la flotte !

Les Grandes Écuries
Ce matin, il faisait 9° C à Senlis et il pleuvait. On se rend au Château de Chantilly à quelques kilomètres d’ici et on espère une éclaircie. Il n’y en a pas eue, de l’ouverture des portes à 10 h jusqu’à notre renoncement de poursuivre la visite à 15h30. Trop, c’est trop !

Le parapluie en guise de bouclier, les pieds mouillés jusqu’aux genoux, l’échine grelottante, on n’en peut plus. Dommage, car la visite des jardins dessinés par André Le Nôtre, celui-là même qui fut le jardinier de Louis XIV à Versailles, était notre but principal. Les terrasses sont magnifiques vues de l’intérieur.
En pleine action !

On devait également assister à un spectacle équestre formidable dans les Grandes Écuries. Un malheur ne venant jamais seul, disait ma mère, aujourd’hui, on présentait plutôt un cours de base de dressage de chevaux. Les écuyères étaient très jolies, c’est à peu près tout ce qu’il y a à retenir.
Magnifiques jardins vus de l'intérieur

On revient donc à l’Hostellerie de la Porte Bellon pour mettre de l’ordre dans les valises avant le grand départ (je n’aime pas beaucoup cette expression surtout avant de prendre l'avion !!). On ira manger au restaurant Le Scaramouche vers 19 h 30. En attendant, on prend l’apéro assis sur le bord du lit pendant que, misère, Galarneau fait une apparition resplendissante dans un ciel intensément bleu ! Offrez ça au p’tit Jésus, aurait également dit ma mère !

Belle nouvelle, Marijo sera à l’aéroport pour nous ramener à la maison.

vendredi 12 octobre 2012

De Jutigny à Senlis


Après notre dernier généreux petit déjeuner, Mme Édith nous a fait découvrir l’histoire du Moulin de Gouaix dont la construction remonterait à la plus haute antiquité. Des vestiges de l’époque gallo-romaine ont été retrouvés dans le lit de la rivière en 1925. Depuis que cet établissement a été acheté par la famille Moriette, il se transforme graduellement, se modernise tout en conservant des éléments importants de ce qu’il fut. Il faut beaucoup de talent et de passion pour rénover un édifice de cet âge et de cette dimension. Nous en garderons un excellent souvenir.

Ruelle tortueuse
On ne peut en dire autant de l’hôtel où nous logeons aujourd’hui et demain. Après avoir joui de grands espaces à Jutigny, nous devons vivre dans une petite chambre dite supérieure. L’Hostellerie de la Porte Bellon, à Senlis, a 3 avantages majeurs qui nous font oublier l’exiguité des lieux. Premièrement, cet hôtel est situé à deux pas du centre-ville historique. Deuxièmement, il est à 20 minutes environ du Château de Chantilly que nous visiterons demain et, troisièmement, notre chambre se trouve à moins de 30 kilomètres de l’aéroport Charles-de-Gaulle. Voilà qui justifient notre choix.
Vestiges du Château Royal

Cet après-midi, nous avons découvert la vieille ville de Senlis balayée par de grands vents sous un ciel couvert qui a fini par cracher quelques grains de pluie. Vieille ville médiévale (une autre) que nous avons beaucoup aimée avec ses maisons de pierres blondes et ses ruelles tortueuses qui nous donnent l’impression de vivre un peu (très peu) au Moyen Âge.

Encore deux dodos et on prend le chemin du retour.

jeudi 11 octobre 2012

De Jutigny à Moret-sur-Loing en passant par …

Superbe petit déjeuner pour bien commencer la journée. Le temps est maussade. Pas de soleil à l’horizon. On dirait que, depuis près d’une semaine, il est parti en vacances. Au Québec, peut-être ?

Nous quittons le Moulin de Gouaix et nous nous dirigeons sur Sigy, petit village à quelques kilomètres de Jutigny. Jolies maisons, mairie imposante, château édifié au cours de la guerre de Cent Ans et remanié au 17e s. Il appartient à la même famille depuis le 15e s. Malheureusement, il ne peut pas être visité.

Moret-sur-Loing de la rive
On reprend la route sur Donnemarie-Dontilly. Malgré le charme des quelques donnemaritains que nous avons croisés, on se hâte vers Moret-sur-Loing situé à la lisière de Fontainebleau. La ville est accueillante malgré les nombreux travaux de voirie qui rendent la circulation difficile. Évidemment, on gare l’auto en périphérie et le tour est joué. Moret a conservé une grande partie de ses fortifications datant des 12e et 15 e s.
1638

On a facilement trouvé le musée du Sucre d’Orge des Religieuses de Moret. Ce bonbon, unique en son genre, est fabriqué ici depuis plus de 300 ans. Il a fait les délices des plus hauts personnages de France et nous nous apprêtions a en faire nos délices immédiatement. Mais, bien évidemment, le musée n’est pas ouvert et la majorité des commerces de la ville non plus. Après avoir lunché dans un bistro de quartier, on a quitté Moret.

Maison du Bon-Saint-Jacques (15e s.)
Nous sommes revenus au Moulin en faisant un détour par Vallery, petite commune de 500 habitants, dominée par le Château des Condés que nous n’avons pas visité.


Demain matin, on entreprend la dernière étape de notre voyage. 

mercredi 10 octobre 2012

De Auxerre à Sens à Jutigny

Nous avons quitté Auxerre sous la pluie et ne sommes pas retournés au centre commercial, comme prévu. Nous avons pris la direction de Sens où nous avons passé une journée parfois sous la pluie, toujours sous un ciel couvert. De cette ville, nous ne garderons pas un souvenir impérissable.

La Yonne à Sens
Nous avons marché dans la Grande Rue, une rue piétonne bordée de commerces. Nous avons mangé dans une petite brasserie longeant la Yonne. À la fin du repas, j’ai vu deux immenses oiseaux voler à 20 mètres environ au-dessus de la rivière, deux Boeing 747 ! C’était des cygnes blancs. Jamais vu un cygne voler, c’est gracieux et spectaculaire à la fois.

La Voulzie sous notre fenêtre
En fin d’après-midi, nous sommes arrivés à notre dernière chambre d’hôtes Le Moulin de Gouaix, à Jutigny. Nous logeons dans la Suite de la Voulzie. Une chute d’eau gargouille sous notre fenêtre. De plus, nous avons été reçus royalement  par la propriétaire Mme Édith Moriette qui nous offre champagne et autres nectars pour soulligner notre arrivée. Un traitement seigneurial.

mardi 9 octobre 2012

Circuit chablisien


Les prévisions météo, dans ce coin de pays, sont formidables. On peut vraiment s’y fier. On prévoyait de la pluie et il a plu. Pas autant qu’hier mais, quand même, il a fallu s’abriter sous le parapluie quelques fois.

Placette à Cravant
Après nos ablutions matutinales et notre petit déjeuner, on a programmé notre précieux Thomas GPS vers Cravant, Vermenton, Chablis et Pontigny. Un petit circuit d’environ 80 kilomètres. Premier arrêt donc, à Cravant. Cette petite localité, autrefois fortifiée, nous a séduits par son charme médiéval. Vers 11 h, comme dans tous les villages, les femmes sortent de leur maison et se rendent chez l’épicier, le boucher et le boulanger en s’échangeant les dernières nouvelles au milieu de la rue. Pendant ce temps, les hommes se rendent au café de la place pour bavarder un peu avant de rentrer dîner, plutôt déjeuner, comme on dit en France.

On se dirige ensuite vers Vermenton qui occupe un site agréable sur les rives de la Cure. Intéressant, mais pas vraiment remarquable. On passe.

Ruelle à Chablis
Puis, nous arrivons à Chablis, surnommé la Porte d’or de la Bourgogne. Nous circulons dans les rues et admirons les maisons, certaines cossues, d’autres à pans de bois et surtout, de très nombreux commerces offrant du Chablis aux visiteurs. Nous sommes allés à la Cave William Fèvre et, après dégustation, nous nous sommes procuré un Chablis Grand cru Les Clos. Une petite folie que nous assumons facilement.

Abbaye de Pontigny
Fin du circuit à Pontigny où Gisèle a visité l’Abbaye cistercienne pendant que moi, je m’assoupis honteusement (pas tant que ça, tout de même) sur la banquette de la voiture.

Retour à l’hôtel en faisant un petit détour par un centre commercial tout neuf. Il se peut que, demain matin, on doive y faire une autre petite visite … on n’a pas eu le temps de bien voir, parait-il !

lundi 8 octobre 2012

Auxerre sous la pluie

Le Gros Horloge

Il pleut à emplir nos godasses. Il pleuvait au lever, il a plu toute la journée et il pleut encore ce soir. Demain, on prévoit le même temps. On se penserait à Dijon (voir Chroniques des 24, 25 et 26 septembre).

Auxerre est une très belle ville. Malgré le temps maussade, nous avons arpenté les rues et ruelles du centre historique. Beaucoup de maisons médiévales à pans de bois, rues en pavé et Auxerrois déambulant lentement sourire aux lèvres. Les jeunes sont omniprésents et beaux à regarder. Ils font si peu de bruit qu’on dirait que ces jeunes sont déjà vieux !

Cadet Roussel
Visite obligatoire à la cathédrale Saint-Étienne et à l’abbaye Saint-Germain. Magnifiques édifices dans les deux cas dont l’histoire, révélée par les archéologues, remonte au 4e s. pour la première et au 6e s. pour la seconde. Chacune possède une crypte aux murs ornés de fresques exceptionnelles. Celles de l’abbaye datent du 9e s. ce qui en fait les plus vieilles de France. Celles de la cathédrale, plus tardives (11e s.) sont bien conservées et représentent un Christ monté sur un cheval blanc entouré d’anges équestres : c’est le seul exemple connu d’une telle figuration.

Crypte St-Étienne
Thomas GPS ne semble pas bien connaître la géographie urbaine d’Auxerre. Il nous a fait emprunter des rues très étroites où il faut circuler à moitié sur la chaussée et à moitié sur le trottoir en faisant attention aux piétons à gauche et aux automobiles stationnées à droite. Pas bon pour la tension artérielle de Gigi.

On achète un pain, de la mousse de foie, des olives et du vin et on rentre à l’hôtel. Petit souper intime.

dimanche 7 octobre 2012

De Vézelay à Auxerre

Clamecy
Petite chronique à la couleur d’un siècle révolu !
Ce matin, ma mie et moi quittâmes notre refuge douillet de Pontaubert et nous dirigeâmes, par monts et par vaux, vers le village de Clamecy. Bien que le temps fût peu clément, nuageux et à petit crachin, nous cheminâmes sur les routes désertes sans nous soucier des chevreuils et des daims qui pouvaient surgir en tout temps devant notre coupé aux lignes effilées.

Peu après 13 h, nous arrêtâmes notre monture de chevaux-vapeur à Clamecy où nous circulâmes cahin-caha dans des rues moyenâgeuses qui n’avaient jamais prévu le passage de notre carosse motorisé. Magnifique ville aux vieilles toitures, aux rues étroites et à la magnifique place de l’église d’où aucun pénitent ne sortit de sa nef pendant notre escale. Autre temps, autre mœurs.

Nous poursuivîmes notre route vers Saint-Amand-en-Puisaye. Nous devions y rencontrer des potiers universellement connus. En ce dimanche après-midi, ils avaient tous pris congé et ne nous laissâmes à contempler que des vitrines chétives indignes de leur talent. Bof !

Couvent de Treigny
On reprit le chemin vers Treigny, sans s’y arrêter vraiment, enfin si peu. Pourquoi avoir mis cette étape sur sur itinéraire, me demandais-je sans y répondre. Quelques lieues plus lointains, nous atteignîmes Frégeau où nous visitâmes un château peu intéressant en nous faufillant dans un groupe de touristes survoltés. Bien nous en pris, car à 10 € chacun pour la visite, nous nous eussions fait f…

Pendant que ma mie sommeillait sur la banquette avant de la calèche, nous arrivâmes enfin à Auxerre (prononcé avec deux ss). Installation dans Les Clairions (suite royale, svp). Ratafia en apéro, Chablis en accompagnement de nos frugales agapes, Ratafia et café ensuite et nous fûmes proplusés vers un sommeil réparateur. 

samedi 6 octobre 2012

Vezelay

Vue de notre chambre
Basilique Ste-Marie-Madeleine
Après un copieux déjeuner, nous prenons la route vers Vezelay, la seule destination de notre journée. Aux confins du Morvan, Vezelay occupe les pentes et le sommet d’une colline dominant la vallée de la Cure. À la grande époque du pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle, la ville a abrité jusqu’à 10 000 personnes dans les maisons blotties le long de ses ruelles escarpées. Aujourd’hui, ce site figure au Patrimoine mondial de l’humanité.

Rue de Vezelay
Nous avons stationné l'auto au sommet de la colline. En descendant la pente abrupte de la ville, nous avons visité l'immense basilique, un petit musée pittoresque et admiré ces vieilles maisons qui en auraient long à raconter si on leur demandait. Au pied du village, nous avons pris un petit dîner de salade et de pizza. Je laisse deviner qui a remonté péniblement, à bout de souffle, la pente escarpée pendant près d'une demi-heure pour revenir en auto chercher l'autre sirotant encore son verre de vin blanc de la région confortablement installée sur la terrasse du restaurant.

Vers 16 h, nous étions de retour à l’hôtel. Une belle journée relaxante.

Demain, nous entamons notre dernière semaine de voyage.

vendredi 5 octobre 2012

De Nevers à Vézelay

Finalement, nous avons visité Nevers un petit peu, en marchant beaucoup. Hier soir, on ne servait pas de repas à notre hôtel. On a donc marché vers la vieille ville où tout, ou presque, était fermé à l’exception d’un resto italien. Comme nous avions mangé les pâtes de Luigi la veille, nous sommes revenus manger la cuisine bourguignonne du restaurant de l’hôtel en face du nôtre.

Palais ducal à Nevers
La Charité-sur-Loire
Au départ, ce matin, nous avons stationné l’auto près du centre-ville et nous nous sommes rendus au Palais ducal et à la cathédrale. Ça valait vraiment un détour. Puis, nous nous sommes dirigés vers La Charité-sur-Loire. Nous avons bien aimé ses maisons anciennes et ses ruelles étroites, pressées autour d’une superbe église prieurale qui fut, après celle de Cluny, la plus grande de France. Cette ancienne bourgade, qui garde encore une allure moyenâgeuse, est devenue la Ville du livre en 2000 ; libraires, bouquinistes et artisans du livre y sont nombreux et nous avons pris plaisir à nous arrêter pour bouquiner.

120 kilomètres plus loin, nous avons jeté un œil sur Vézelay que nous visiterons toute la journée de demain. À 16 h, nous étions à l’hôtel où nous logerons les deux prochaines nuits, l’Hôtel les Fleurs, à Pontaubert, un tout petit village. L’Hôtel les Fleurs est un hôtel de 7 chambres classé Logis Charmant. Ces lignes sont rédigées dans le grand jardin à l’arrière tout en prenant l’apéro. On attend le souper qui sera servi vers 19 h 30.

jeudi 4 octobre 2012

De Cluny à Nevers


Nous avons quitté la Pierre Folle en y laissant des amis ou presque. Ces Bourguignons d’adoption savent recevoir et nous en avons abondamment profité.

Nous ne verrons pas Nevers. Nous avions prévu une journée pour découvrir la ville. Nous sommes arrivés à 17 h complètement fourbus. La matinée, le trajet sous une pluie intermittente et d’immenses camions obstruant la vue nous ont vidés de nos ressources.
Paray-le-Monial

En cours de trajet, nous avons fait un arrêt d’une demi-heure à Paray-le-Monial. La Basilique du Sacré-Cœur devait nous abasourdir. Il n’en fut rien.

Demain, on se dirige vers Vézelay où nous resterons 2 nuitées.

La p'tite vie ... de Gisèle


Des nouvelles de Gisèle. Par le biais de notre assurance, Gisèle a obtenu un rendez-vous à 15 h 30. Évidemment, nous étions déçus car il restait un long trajet à faire. Grâce à Véronique, infirmière et co-propriétaire de la chambre d’hôte, qui a communiqué avec La Maison de santé du Clunisois, Gisèle n’avait qu’à se présenter à la clinique et la Dre Sophie Sabatier, la recevrait illico. Elle a prescrit un nouveau médicament, plus puissant, qui, espère-t-on, fera effet rapidement.

En sortant de la pharmacie dans Cluny, nous sommes allés manger un bon vieux hamburger et une frite au restaurant Québec Burger  ! C’est au 1 rue Lamartine, si vous passez par là…


mercredi 3 octobre 2012

Circuit mâconnais (suite)


Bien reposés, nous entreprenons notre journée de bon pied ou plutôt de bon pneu. Thomas GPS est programmé pour nous conduire vers plusieurs petits villages de la région sans jamais emprunter d’autoroutes ni même de routes nationales. Comme il semble bien connaître la région, inutile de dire que nous avons zigzagué dans de minuscules routes où il valait mieux ne pas faire de rencontre ou dans des chemins de vignerons encore plus étroits. Gisèle stressait un peu de temps en temps !

Qu'est-ce qu'ils foutent ici ?
Un voyage au cœur de la nature. Paysages toujours aussi beaux. En alternance : pâturages, vignes, maïs, tournesols, moutons, chevaux et vaches qui nous observaient d’un œil torve se demandant bien ce que ces Québécois faisaient dans leur milieu champêtre.

Roche de Solutré
Dans ces paysages féériques, nous avons trouvé, par hasard, l’Auberge du Prieuré, à Blanot. On y servait à manger à 13 h. Une exception très exceptionnelle dans ce coin de pays où les restaurants se font rares. Un repas du midi présenté sur une ardoise appuyée sur le dossier d’une chaise. Après une crème aux champignons remarquable et une salade blanotine très régionale, nous avons dégusté une brickette de racines oubliées parsemée de copeaux de Comté. Une spécialité régionale que nous avons accompagnée d’un verre de Mâcon Blanot, produit de la région. Le hasard fait bien les choses parfois.

Nous sommes rentrés à La Pierre Folle et avons demandé à Luigi (ex-propriétaire d’un restaurant italien à Cluny) de nous préparer des pâtes pour souper. Un festin de pâtes au pesto qui a bien terminé notre séjour ici. 

Demain, on met le cap sur Nevers. À quelle heure ? On ne sait pas encore. On fera d'abord un détour à la Maison médicale de Cluny pour une consultation à propos de la tension artérielle de Gisèle. Malgré le médicament prescrit à l'hôpital de Langres, la situation demeure préoccupante. Véronique, l'épouse de Luigi, est infirmière et recommande fortement une rencontre avec un médecin. À suivre.


mardi 2 octobre 2012

Circuit Le Mâconnais

Château de Cormatin
Nous avons réalisé à peine la moitié de ce que nous avions prévu voir au cours de cette excursion. Un peu comme hier, nous avons consacré beaucoup de temps à regarder, photographier et filmer des paysages grandioses et des villages énigmatiques. Énignmatiques car on ne voit jamais âme qui vive dans ces minuscules villages. On dirait des villages abandonnés.

Notre circuit nous a amenés à Taizé, Ameugny, Chapaize, Lancharre et Brancion. Ce charmant bourg médiéval, dont l’accès aux automobiles est interdit, a été soigneusement restauré. Protégé par ses remparts et son château fort, c’est l’un des sites les plus vertigineux du Mâconnais. Nous sommes revenus vers Cormatin pour visiter le Château de Cormatin que l’on peut qualifier de royal. Tandis qu’à Paris, la plupart des décors du 17e s. ont disparu, ceux de Cormatin nous plongent dans l’univers raffiné des précieuses, alors très en vogue.

De retour à La Pierre Folle où, contrairement à hier soir, nous ne mangerons pas avec la famille des proprios Véronique et Luigi Capone. La fatigue est au rendez-vous.

lundi 1 octobre 2012

De Autun à Cluny


Lac Sorme
Moins de cent kilomètres séparent Cluny de Autun. Il nous a fallu 3 heures pour franchir cette distance. Non, non, aucun pépin. C’était tellement beau qu’on arrêtait souvent pour admirer, pour photographier, pour filmer, pour soupirer en se répétant sans cesse : On a beaucoup de chance de pouvoir vivre ces merveilleux instants de bonheur !
 
Puis, nous sommes arrivés à Cluny. Et quelle arrivée ! Notre bon Thomas GPS nous a fait emprunter quelques rues assez spectaculaires : pentes très raides, largeur à peine un peu plus que l’auto, virages ultra serrés. Pas de retour possible. Le chauffeur est de plus en plus à l’aise avec la grosse bagnole dans des endroits conçus pour un autre type de véhicule (cheval et charrette, au Moyen Âge). Gisèle stresse un peu et respire mieux quand on atteint enfin le parking aux places étriquées.

Cluny
Nous avons visité la très célèbre Abbaye de Cluny. Saccagée à la Révolution, puis démontée et vendue pierre par pierre, celle qui fut longtemps la plus grande église de la chrétienté ne nous est parvenue qu’à l’état de vestiges. Aujourd’hui, les travaux de restauration conjugués à l’imagerie 3D donnent une vision précise de ce haut lieu du christianisme qui exerça une influence considérable sur la vie religieuse, intellectuelle, politique et artistique de l’occident tout entier.

La Pierre Folle
On marche dans les rues de Cluny, on découvre de belles maisons du 12e siècle, mais c’est un peu comme le dimanche, de rares clunisiens font leurs courses dans les rares  magasins ouverts. On se rend donc à notre gîte à la campagne, La Pierre Folle où nous occupons la grande chambre Pompéa.

Demain, excursion dans ce coin de pays adorable.