dimanche 30 septembre 2012

Autun

Lever tardif, plantureux petit déjeuner. Nos voisines sont  les Miss France et Miss Bourgogne 2012. Oh Boy ! La nuit a sûrement été courte car aucune n’aurait pu gagner quelque titre que ce soit ce matin. D’hier, elles n’avaient plus que leur taille élancée !

Petite journée de repos. On découvre un peu Autun, petite ville de 15 000 habitants environ. Nous sommes dans la haute-ville, près de la cathédrale St-Lazarre et du musée Rolin. Comme il fait froid en matinée, on visite donc ces deux institutions où l’on peut admirer des chefs-d’œuvre de l’art roman bourguignon. Ensuite, on parcourt les rues de la vieille ville jusqu’à la basse-ville où l’on prendra un apéro au milieu de l’après-midi. Retour à l’hôtel vers 17 h et souper à l’extérieur à 19 h. Ça ne fera pas partie des journées mémorables de notre voyage.

Demain, on met le cap sur Cluny.

La p’tite vie à Autun


Hier soir, nous avions mangé tard à l’hôtel. Un souper de grande classe. Ce matin, nous avons mangé tard à l’hôtel. Un petit déjeuner substantiel. On prévoyait, pour ce soir, acheter du pain, un pâté et une bouteille de vin et souper tranquillement dans notre chambre.

En France, particulièrement dans les les petites villes et villages, le dimanche, la boulangerie ouvre quelques heures le matin et les petites épiceries, encore moins longtemps. Si, la veille, on n’a pas tout prévu, l’approvisionnement risque d’être problématique.

On s’informe auprès d’une passante qui nous indique où trouver une boulangère dans le quartier. On s’y précipite : le choix est mince et on part avec une petite ficelle sous le bras. Il reste à trouver  une charcuterie ou un traiteur pour le reste. Niet ! Tout est fermé. Pendant que Gisèle tente de s’informer auprès de passants, un vieux monsieur s’approche de moi et me demande où il pourrait trouver du pain. Les boulageries où il est allé n’ont plus de pain et il a faim. Il ne veut pas d’argent mais du pain.

Gisèle revient et conclut que tout est irrémédiblement fermé jusqu’à demain. On court rejoindre le vieux monsieur et on lui donne notre pain. Il est heureux, heureux ! Et nous aussi !

En marchant un peu plus loin, on aperçoit une épicerie encore ouverte. On s’y précipite. On y trouve un pâté de faisan et du vin. À la caisse, il n'y a plus de pain ….On mangera donc au resto ce soir.

Charité bien ordonnée …