dimanche 7 octobre 2012

De Vézelay à Auxerre

Clamecy
Petite chronique à la couleur d’un siècle révolu !
Ce matin, ma mie et moi quittâmes notre refuge douillet de Pontaubert et nous dirigeâmes, par monts et par vaux, vers le village de Clamecy. Bien que le temps fût peu clément, nuageux et à petit crachin, nous cheminâmes sur les routes désertes sans nous soucier des chevreuils et des daims qui pouvaient surgir en tout temps devant notre coupé aux lignes effilées.

Peu après 13 h, nous arrêtâmes notre monture de chevaux-vapeur à Clamecy où nous circulâmes cahin-caha dans des rues moyenâgeuses qui n’avaient jamais prévu le passage de notre carosse motorisé. Magnifique ville aux vieilles toitures, aux rues étroites et à la magnifique place de l’église d’où aucun pénitent ne sortit de sa nef pendant notre escale. Autre temps, autre mœurs.

Nous poursuivîmes notre route vers Saint-Amand-en-Puisaye. Nous devions y rencontrer des potiers universellement connus. En ce dimanche après-midi, ils avaient tous pris congé et ne nous laissâmes à contempler que des vitrines chétives indignes de leur talent. Bof !

Couvent de Treigny
On reprit le chemin vers Treigny, sans s’y arrêter vraiment, enfin si peu. Pourquoi avoir mis cette étape sur sur itinéraire, me demandais-je sans y répondre. Quelques lieues plus lointains, nous atteignîmes Frégeau où nous visitâmes un château peu intéressant en nous faufillant dans un groupe de touristes survoltés. Bien nous en pris, car à 10 € chacun pour la visite, nous nous eussions fait f…

Pendant que ma mie sommeillait sur la banquette avant de la calèche, nous arrivâmes enfin à Auxerre (prononcé avec deux ss). Installation dans Les Clairions (suite royale, svp). Ratafia en apéro, Chablis en accompagnement de nos frugales agapes, Ratafia et café ensuite et nous fûmes proplusés vers un sommeil réparateur.