vendredi 21 septembre 2012

La p‘tite vie à Langres

La Chute de Camus et de Pierre

Tout a commencé doucement hier soir. J’avais des nausées, j’étais fatigué, je me suis endormi très tôt en lisant La Chute de Camus. La nuit a été rock and roll. Au matin, le lever a été pénible, puis, après le petit déjeuner, nous sommes partis visiter Langres à pied. En cherchant une entrée pour monter sur les remparts, nous avons observé une équipe de sapeurs-pompiers qui exécutaient des manœuvres d’entraînement dans un petit champ, près de la caserne.

Centre hospitalier de Langres
Quelques mètres plus loin, Gisèle a commencé à saigner du nez sans raison apparente, comme ça, en marchant sur le trottoir. Pas un petit saignement qui arrête en se pinçant le nez. Non, une véritable fontaine. On revient sur nos pas, on interpelle les pompiers qui analysent la situation et c’est en ambulance pimpon-pimpon-pimpon qu’ils transportent Gisèle à l’Urgence de la Clinique de la Compassion du Centre hospitalier de Langres, sur la rue de la Charité. Pas possible de trouver un meilleur endroit !

Pas d’attente dans cette clinique quand ça presse. Toute une équipe d’intervenantes médicales s’affairent autour de Gisèle. Quelques instants plus tard, la Dre Brigitte Kuijsters, chef de service des urgences, entre en fonction et prodigue tous les soins requis. On garde Gisèle sous observation pour vérifier l’évolution de sa tension artérielle. Elle obtient son congé 4 heures plus tard.

Sous observation
Une ordannance de médicaments et une invitation à faire prendre sa tension artérielle plusieurs fois dans les jours à venir complètent le séjour à l’hôpital. Nous remercions chaleureusement cette équipe de professionnelles qui ont agi avec compétence et compassion. Nos remerciements également au représentant de notre assurance SSQ pour avoir communiqué avec l’hôpital pendant que Gisèle attendait son congé et d’avoir fait une entente pour que la facture soit acheminée directement à la SSQ. Aucun tracas pour nous sur place.

Nous avons été chanceux dans la malchance en étant tout près de ces pompiers-sapeurs langrois qui sont les premiers répondants lors de problèmes médicaux sur la voie publique.
Sur les remparts

Nous sommes revenus à pied, sur les remparts, en prenant quelques photos. Demain, on quitte la Champagne et on entre en Bourgogne … si tout va bien. Et présentement, devant notre apéro de Ratafia de Champagne, on peut dire que tout va bien mieux.