dimanche 23 septembre 2012

De Montbard à Dijon

Semur-en-Auxois
Excellent petit déjeuner dans notre hôtel déprimant. On met le cap sur Semur-en Auxois. C’est dimanche et les gens du village assistent à la messe en grand nombre. On entre, on se recueille pendant quelques minutes, on observe pendant quelques minutes le curé qui chante en lisant son texte dans un grand livre tenu par une jeune fille qui lui sert de lutrin. On sort.

En marchant dans la vieille ville, on entre dans une charcuterie. C’est une Christiane toute énervée qui nous reçoit. Elle est venue au Québec cinq fois et est en amour avec le Québec. Aussi bien dire qu’elle voulait remettre aux deux Québécois que nous étions toute l’affection qu’elle a reçue lors de ses voyages chez nous. Elle nous a même offert une chambre chez elle. Elle voulait nous faire visiter la Bourgogne, elle voulait… oui, vraiment elle voulait nous rendre service !

Pique-nique à Bussy-Château
Nous avons repris la route en passant par Bussy-le-Grand et sommes arrêtés luncher (lunch offert par Christiane) sur une table à pique-nique à l’ombre du Château Bussy-Rabutin qui appartenait au cousin de Mme de Sévigny. Nous étions seuls à part quelques moutons qui broutaient l’herbe du pré voisin.

On repart vers Alise-Sainte-Reine pour voir l’endroit où César a vaincu Vercingétorix en 52. Malheureusement, il a été impossible de stationner et nous avons dû parcourir les environs du champ de bataille en auto … assis confortablement … climatisation à 19 C … à l’abri du soleil … Que c’est donc triste !!!

La mort dans l’âme (ou presque), on se dirige vers Flavigny-sur-Ozerain, village réputé pour la fabrication de bonbons à l’anis. On marche dans les rues moyenâgeuses, on filme, on photographie et on reprend la route. On découvre une Bourgogne magnifique. Différente de la Champagne. Une Bourgogne de pâturages verdoyants sur fond de collines paresseusement allongées le long de la route. On est presque toujours seuls sur ces petites routes que Thomas choisit à partir de certains critères qu’on lui a fourni au point de départ. Bien meilleur que notre ancienne Gère-Mène.

Châteauneuf
Un détour par Châteauneuf, autre ville presqu’inchangée depuis le Moyen-Âge et on entre à Dijon non sans avoir emprunté une grande autoroute, pour la première fois. On file à 130 km/h pendant quelques kilomètres pour tester le comportement de la Laguna. En réalité, c'est bien plus pour la sensation de rouler à haute vitesse en toute légalité. Test réussi pour le char et pour le gars !

On arrive à Dijon, on s’installe au Petit Tertre pour le 3 prochains jours (4 nuits). C’est vraiment sympathique ici.