Auberge vers 1460 |
Lever difficile ce matin. Nous aurions poursuivi quelque temps encore mais, à 9 heures précises, Yuka nous apportait le petit déjeuner dans la chambre. On doute qu’elle nous aurait réveillé et servi au lit.
Et c’est sous une pluie forte que nous avons repris notre bâton de pèlerin pour nous rendre au Centre d’information touristique où Caroline, une guide professionnelle, nous attendait. Pendant près de 2 heures, elle nous a fait découvrir des facettes intéressantes de Dijon, de son passé et de son présent. De plus, on a pu entrer en des lieux auxquels les touristes n’ont généralement pas accès.
Échoppe du 15e siècle |
Après un excellent repas au restaurant Le Fiacre, nous avons marché vers le quartier des Antiquités, plutôt calme et inintéressant et le quartier des Halles, très animé en fin de journée.
Les Halles |
En conclusion de cette journée, je reproduis un texte charmant qu’on pouvait lire en éditorial d’un mini-magazine disponible au Centre d’information :
Les touristes veulent toujours aller où il n’y en a pas.
Pour soigner cette tendance schizophrène, la seule solution réaliste consiste à choisir la Bourgogne comme destination.
Jamais, en Bourgogne, vous n’aurez l’impression d’être un touriste parce les gens qui vous accueillent sont vignerons, éleveurs de chevaux ou aubergistes, pas professionnels du tourisme.
Parce que les paysages, souvent somptueux, sont rarement bondés.
Parce que vous pourrez prendre le temps de lire, de dormir comme un bébé, de rire avec vos enfants … et de comprendre qu’au fond, vous êtes tous Bourguigons !
Et si vous êtes sur le point de manger, comme on dit en Bourgogne, on vous souhaite :
Bon appétit et grande soif !