jeudi 27 septembre 2012

De Dijon à Beaune

Puits de Moïse
Après nos adieux à Madame Yuka, c’est sous un ciel nuageux que nous nous dirigeons vers la Chartreuse de Champmol, nécropole des Ducs de Bourgogne. De cette nécropole, seul subsiste le Puits de Moïse base d’un Calvaire détruit à la Révoluttion française. Six prophètes de l’Ancien Testament y sont représentés de façon très réaliste par le maître flamand Sluter à la fin du 14e s.

Nous quittons Dijon et entreprenons un pèlerinage au pays des vins de grands crus. Les grands noms défilent à quelques kilomètres de distance : Fixin, Gevrey-Chambertin, Chambolle-Musigny, Vougeot, Vosnée-Romanée, Aloxe-Corton, Savigny-lès-Beaune. Tout pour rêver, s’enivrer, se ruiner ! Ces grands vins ne sont pas donnés, même ici. Mais, sur place, comment résister à tout. Seule ombre au tableau, il pleut encore une bonne partie de l’après-midi. On survit en s’adaptant, comme le disait si justement un ami dans un récent commentaire.


On entre enfin à Beaune et on joint notre hôtel l’Abbaye de Maizières. Le décor abbatial est magnifique, la chambre tient de la cellule monacale. L’apothéose : le souper à l’Abbaye. On nous offre, en apéro, un Crémant de Bourgogne, puis on enchaîne avec des escargots, bien entendu, un magret de canard et un bœuf bourguignon. Pour accompagner le tout, un Gevrey-Chambertin à faire rêver, à s’enivrer, à se ruiner, d’autant plus que l’Abbaye n’a droit qu’à 24 bouteilles de ce divin nectar particulier par année. Bof ! On oubliera l’addition avec une tarte aux pommes bourguignonne maison et un Marc de Bourgogne offert par le proprio.
Vue de notre cellule monacale à 19h30

Est-ce qu’il a plu aujourd’hui ?