Puits de Moïse |
Après nos adieux à Madame Yuka, c’est
sous un ciel nuageux que nous nous dirigeons vers la Chartreuse de Champmol,
nécropole des Ducs de Bourgogne. De cette nécropole, seul subsiste le Puits de
Moïse base d’un Calvaire détruit à la Révoluttion française. Six prophètes de
l’Ancien Testament y sont représentés de façon très réaliste par le maître
flamand Sluter à la fin du 14e s.
Nous quittons Dijon et entreprenons un
pèlerinage au pays des vins de grands crus. Les grands noms défilent à quelques
kilomètres de distance : Fixin, Gevrey-Chambertin, Chambolle-Musigny,
Vougeot, Vosnée-Romanée, Aloxe-Corton, Savigny-lès-Beaune. Tout pour rêver,
s’enivrer, se ruiner ! Ces grands vins ne sont pas donnés, même ici. Mais, sur
place, comment résister à tout. Seule ombre au tableau, il pleut encore une
bonne partie de l’après-midi. On survit en s’adaptant, comme le disait si
justement un ami dans un récent commentaire.
On entre enfin à Beaune et on joint notre
hôtel l’Abbaye de Maizières. Le décor abbatial est magnifique, la chambre tient
de la cellule monacale. L’apothéose : le souper à l’Abbaye. On nous offre,
en apéro, un Crémant de Bourgogne, puis on enchaîne avec des escargots, bien
entendu, un magret de canard et un bœuf bourguignon. Pour accompagner le tout,
un Gevrey-Chambertin à faire rêver, à s’enivrer, à se ruiner, d’autant plus que
l’Abbaye n’a droit qu’à 24 bouteilles de ce divin nectar particulier par année. Bof ! On
oubliera l’addition avec une tarte aux pommes bourguignonne maison et un Marc de Bourgogne offert par le proprio.
Vue de notre cellule monacale à 19h30 |
Est-ce qu’il a plu aujourd’hui ?