Clamecy |
Petite
chronique à la couleur d’un siècle révolu !
Ce
matin, ma mie et moi quittâmes notre refuge douillet de Pontaubert et nous
dirigeâmes, par monts et par vaux, vers le village de Clamecy. Bien que le
temps fût peu clément, nuageux et à petit crachin, nous cheminâmes sur les
routes désertes sans nous soucier des chevreuils et des daims qui pouvaient
surgir en tout temps devant notre coupé aux lignes effilées.
Peu
après 13 h, nous arrêtâmes notre monture de chevaux-vapeur à Clamecy où nous
circulâmes cahin-caha dans des rues moyenâgeuses qui n’avaient jamais prévu le
passage de notre carosse motorisé. Magnifique ville aux vieilles toitures, aux
rues étroites et à la magnifique place de l’église d’où aucun pénitent ne
sortit de sa nef pendant notre escale. Autre temps, autre mœurs.
Nous
poursuivîmes notre route vers Saint-Amand-en-Puisaye. Nous devions y rencontrer
des potiers universellement connus. En ce dimanche après-midi, ils avaient tous
pris congé et ne nous laissâmes à contempler que des vitrines chétives indignes
de leur talent. Bof !
Couvent de Treigny |
Pendant
que ma mie sommeillait sur la banquette avant de la calèche, nous arrivâmes
enfin à Auxerre (prononcé avec deux ss). Installation dans Les Clairions (suite
royale, svp). Ratafia en apéro, Chablis en accompagnement de nos frugales
agapes, Ratafia et café ensuite et nous fûmes proplusés vers un sommeil
réparateur.
1 commentaire:
À lire deux fois, l'une pour se régaler de l'écriture, l'autre pour vivre le voyage.
Merci.
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